D’Auckland à Rotorua

8 04 2011

Whakarewarewa Thermal Village, Rotorua, 9 avril 2011, 11h13 (GMT+12)

Rentrée tardive. Après avoir fêté le départ de Marine, une amie française d’Erwan, au Verona’s Café, sur K Road, je me fais embarquer sur le chemin du retour par quelques connaissances du Frienz. Résultat des courses, retour vers 3h30 du matin. Lever un peu plus difficile que les autres jours.

CACM, 14h00 la nouvelle instrumentation est disposée sur les panneaux, ces derniers sont près à être testés sur l’ILSS. Je rentre chez moi préparer mon sac, régler une ou deux affaires en ville, acheter deux trucs, fignoler les plans de cette fin de semaine et il est déjà l’heure d’aller attraper mon bus, 172 Quay Street. Départ : 17h30, destination : Rotorua, une région à l’activité géothermale débordante. La tombée de la nuit m’empêchera de profiter du paysage, je me permets un petit somme réparateur, entrecoupé par un changement de bus à Hamilton et, comment dire, par un premier contact très surprenant avec les routes néozélandaises. Sur une portion bidirectionnelle de la voie rapide (100km/h), dotée de trois voies, la chaussée est entièrement dépourvue de revêtement sur 2 kilomètres, afin d’en recevoir un nouveau. Bref, sans avertissement, la vitesse maximale est limitée à 40[km/h] et la route macadamisée se transforme en chemin de deuxième catégorie en terre battue et gravillons.

L’arrivée dans les faubourgs de Rotorua est annoncée d’une bien étrange façon. Peu à peu, une étrange odeur se répand dans le bus, quelque peu sulfureuse, oserai-je même dire d’œufs pourris. Il s’agit des relents de sulfure d’hydrogène (H2S), dégagé par les sources géothermales, qui vont m’accompagner tout au long de ce ouikènne. Débarqué avec quelques vingt minutes de retard, je rejoins mon nouveau gîte, le Funky Green Voyager. Je ne l’aurai choisi que pour son nom, mais en plus il s’agit d’un des backpacks coup de cœur du Lonely Planet.  Sitôt à terre, l’odeur est plus forte. Son intensité se renforce ou s’attenue au fil des courants qui traversent la ville. Malgré tout, l’odorat s’habitue rapidement et l’on n’y prête presque plus attention – veiller à bien marquer le presque –.

Une fois arrivé au Funky Green Voyager, j’ai droit à un petit tour de la propriété. L’auberge est composée de deux maisons, peintes dans un vert ao comme je le découvrirai le lendemain. L’intérieur, décoré d’un joli vert pastel, et un peu flashy à la fois, est propre à faire pâlir d’envie une ménagère helvétique et possède des chambres spacieuses. Je décline toutefois l’invitation chaleureuse de boire quelques verts avec les backpackers pour rejoindre mon lit et profiter d’un sommeil plus que réparateur.