Un peu la flemme … mais longue vie au Festival Balélec

28 04 2011

Frienz, Auckland, 28 avril 2011, 18h51

Aujourd’hui, je me sentais plutôt flemmard, et je n’avais pas trop l’envie de sortir l’ordinateur pour publier un billet sur la journée, même si cette dernière avait été dans l’ensemble plutôt bonne.

A midi, je reçois un courrier de mes parents (n’oubliez d’ailleurs pas de saluer la famille de ma part) contenant mon nouveau permis de conduire officiel, ainsi qu’une lettre avec une liste interminable de questions. Bref, je peux recommencer à rouler sans aucun problème sur les routes néo-zélandaises, car le papier officiel que l’état du Valais m’avait octroyé exceptionnellement avait expiré lundi de Pâques.

Par contre l’après-midi fut un peu plus malheureux. Alors que nous nous apprêtions à tester le dernier panneau, lors du premier essai à une vitesse de 1[m/s], voilà que les valeurs mesurées par deux capteurs de pression partent en vrille. Bref, retour au même point qu’il y a deux semaines en arrière. Effectivement, après les avoir dévissés, ils sont humides, l’un des connecteurs est complètement oxydés. Après nettoyage, si l’un fonctionne à nouveau correctement, le signal du deuxième ne cesse de faire des oscillations alors que le capteur est au repos. Finalement, ce n’est pas ce dernier qui est défectueux, mais le câble qui doit être endommagé. La solution semble simple, mais réussir à démêler les cinq câbles de réserve s’avère une véritable gageure, sans compter que les connecteurs seront plus difficile à étanchéifier. Qu’à cela ne tienne, l’issue semble proche, et si rien d’autre ne se détériore durant la nuit, le panneau sera testé demain.

Un mystérieux paquet m'attendait à l'hôtel

Par contre, ce qui m’a poussé à écrire ce billet, c’est le mystérieux colis que j’ai reçu ce soir au backpack. A peine arrivé, je me fais alpaguer par la réceptionniste sur mon nom de famille: Oggier, lui ai-je rétorqué. Ce à quoi elle répondit « There is a box for you » tout en me tendant un gros carton, arborant une forme d’accordéon à une des extrémité. Si l’adresse ne m’est pas inconnue, il s’agit de celle de l’intendance de l’EPFL, id est,  de mes amis concierges à l’EPFl. Toutefois, comment auraient-ils eu mon adresse ? La réponse du mystérieux expéditeur est fournie par la cinquième ligne. Et je n’ai que trois mots à dire « merci, les blekiens » (larme à l’oeil, là, comme le dit si bien une expression valaisanne)

EPFL-DII-Intendance
BS  127 (BAT BS)
Station 4
1015 Lausanne
Balélec

Bref, le temps de remiser mes commissions dans l’armoire frigorifique et je rejoins ma chambre deux étages plus haut. Il est tant d’ouvrir le colis. Son contenu? la panoplie complète pour me transformer en support publicitaire actif pour le Festival Balélec. La publicité dynamique peut commencer en Nouvelle-Zélande :

  • 1 Veste
  • 1 Pull
  • 1 Chemise
  • 1 T-shirt
  • 2 Affiches A4
  • 20 flyers
  • et je vous laisse deviner le contenu des 3 carrés argentés, ornés de la croche du Festival Balélec et de sa date

Le contenu du contenant

Pour la petite histoire, le T-Shirt est déjà sur homme, 3 flyers ont été distribués à des francophones, dont l’un se rend en France pour le 11 mai.

Enfin, voilà, même que je suis à l’autre bout du monde, il faut quand même que je le dise bien haut :

7 SCENES, PLUS DE 25 CONCERTS, DE NOMBREUX BARS, DE L’ALCOOL, DE L’AMBIANCE, DES NOMADES POUR ANIMER LE SITE, ET BIEN PLUS ENCORE … SI VOUS NE FAITES RIEN, VENEZ A BALELEC, ET SI VOUS FAITES DEJA QUELQUES CHOSES, DECOMMANDEZ, ET VENEZ QUAND MEME!